Expositions à Paris – 75
Si vous voulez découvrir des expositions Mode et couture cet été à Paris, vous aurez l’embarras du choix. Direction La Maison Guerlain, Le Palais Galliera, Le Jeu de Paume, le MAD ou le Musée Yves Saint Laurent.
« Chère Eugénie » – jusqu’au 4 septembre 2023
La Maison Guerlain célèbre le 170e anniversaire du Flacon aux Abeilles par une exposition gratuite de photos. Jusqu’au 4 septembre 2023, découvrez ce trésor historique aux Champs-Élysées. Conçu pour l’impératrice Eugénie de Montijo lors de son mariage avec Napoléon III, ce flacon de parfum antique est le plus ancien. L’exposition, baptisée « Chère Eugénie », réunit onze artistes femmes qui réinventent ce flacon iconique.
Ces artistes contemporaines rendent hommage à l’impératrice à travers des médiums variés tels que la photographie et la peinture. Des noms prestigieux tels que Charlotte Rampling et Audrey Tautou se sont impliqués, explorant la lumière, la nature, les abeilles, la beauté et plus encore. Le clou de l’exposition est la présentation exceptionnelle du Flacon aux Abeilles original de l’Impératrice, tiré des archives.
« Chère Eugénie » séduira les passionnés d’art et de parfum avec des œuvres captivantes célébrant l’aura envoûtante de l’impératrice. L’exposition célèbre la créativité et la sororité, offrant une source d’inspiration pour les artistes contemporaines. C’est également un hommage à la beauté et à la culture.
Une opportunité unique de plonger dans le mariage de l’art et de la parfumerie, à ne pas manquer !
Maison Guerlain – 68 Av. des Champs-Élysées – 75008 Paris
« Frank Horvat, Paris, le monde, la mode » – jusqu’au 17 septembre 2023
Le Jeu de Paume présente une exposition dédiée à Frank Horvat, photographe renommé. L’exposition met en lumière les quinze premières années de sa carrière, avec 250 photos et archives. Horvat a révolutionné la photographie de mode en capturant des femmes et des mannequins en extérieur, libérant leurs attitudes.
L’exposition « Frank Horvat : Paris, le monde, la mode » célèbre sa polyvalence artistique et son regard intime sur le monde. Ses voyages en Asie, en Égypte, aux États-Unis et ailleurs ont capturé l’intimité et la fête. Horvat est devenu un nom iconique des années 1960. Il collabore avec des magazines de mode prestigieux tels que Vogue et Harper’s Bazar.
L’exposition révèle également ses débuts avec Magnum, ses explorations nocturnes des nuits parisiennes et sa maîtrise de la photographie de mode. Des clichés inédits de Paris montrent son jeu avec la lumière, les contrastes et la foule. Horvat a su introduire de la vie et de la gaieté dans la mode, immortalisant des moments de joie et de beauté naturelle.
L’exposition dévoile des images captivantes de la vie quotidienne à travers le monde, témoignant d’une humanité partagée. Horvat a su saisir des instants uniques, de l’enfance au maquillage en passant par la danse. L’exposition rend hommage à cet artiste exceptionnel qui a su capturer la beauté du monde dans sa simplicité.
Jeu de Paume – 1, place de la Concorde – 75001 Paris
« Des cheveux et des poils » – jusqu’au 17 septembre 2023
L’exposition « Des cheveux et des poils » explore comment la coiffure et l’agencement des poils humains ont influencé les apparences au fil des siècles. Les noms de coiffures historiques, tels que la Fontange, la Titus, la garçonne ou l’iroquoise, dévoilent des phénomènes de mode révélateurs de codes sociaux et culturels. En tant que matériau corporel extrêmement versatile, le poil peut être étiré, coupé, coloré, orné, caché ou exhibé, et joue un rôle essentiel dans l’affichage de l’adhésion à une mode ou à des convictions.
L’exposition aborde également la pilosité faciale et corporelle, ainsi que les métiers et savoir-faire liés à la coiffure, du passé à nos jours. Des figures emblématiques comme Léonard Autier et des créateurs contemporains tels que Jean Paul Gaultier, Alexander McQueen et Martin Margiela démontrent la diversité des approches artistiques autour du cheveu.
En Occident, la pilosité a souvent été associée à des connotations négatives, liées au diable, à l’animal ou à l’homme sauvage. Cela a poussé les individus à peigner, maîtriser voire cacher leur pilosité. Ainsi, les cheveux et les poils, au même titre que les vêtements et les accessoires, ont façonné les apparences et joué un rôle majeur dans la représentation du corps, entre mode et identité personnelle.
Livre de l’exposition : De la fin du Moyen Âge à nos jours, ce livre aborde plusieurs thèmes inhérents à l’histoire de la coiffure (cheveux peignés, coupés, ornés ; perruques, postiches, calvitie ; coloration), sans oublier les questions liées à la pilosité faciale (visages imberbes, barbes, moustaches, sourcils) et à la pilosité corporelle (torse, jambes, pubis, aisselles, épilation). L’utilisation de cheveux pour réaliser des bijoux, la gloire des coiffeurs superstars ou encore l’emploi des cheveux dans la haute couture sont d’autres thèmes qui offriront au lecteur de nombreuses surprises.
MAD Paris – 107, rue de Rivoli – 75001 Paris
« Formes, décors et oeuvres de Claudia Wieser » – jusqu’au 14 janvier 2024
L’exposition « Formes » au Musée Yves Saint Laurent marie mode, art contemporain et géométrie. Les œuvres de l’artiste allemande Claudia Wieser se mêlent aux pièces emblématiques du couturier Yves Saint Laurent, créant un dialogue entre formes et créativité.
Dans le cadre de l’emblématique hôtel particulier de l’avenue Marceau, les compositions abstraites et colorées de Yves Saint Laurent, influencées par l’art contemporain et la géométrie, fusionnent avec les œuvres intuitives et précises de Claudia Wieser, inspirées par des peintres tels que Kandinsky et Paul Klee.
L’exposition célèbre cette convergence artistique, mettant en lumière la justesse du travail de Claudia Wieser et l’originalité de Yves Saint Laurent. Les courbes, angles droits, sphères et lignes brisées créent une immersion esthétique et harmonieuse, une ode à la modernité et à la créativité.
Yves Saint Laurent, dès sa ligne « Trapèze » pour Dior en 1958, s’est fasciné pour les formes et l’abstraction géométrique, influençant ses créations haute-couture. Claudia Wieser, quant à elle, traduit l’art en textile avec des œuvres précises et inspirées, formant une symbiose artistique unique.
« Formes » transcende le temps en un dialogue intertemporel, où deux univers créatifs se rejoignent. La géométrie et l’abstraction se marient pour illustrer la modernité dans une exposition captivante. Une exploration artistique qui révèle la convergence de la vision marginale de deux artistes et l’évolution de l’art à travers les époques.
Musée Yves Saint Laurent – 5 Avenue Marceau – 75016 Paris
« La Mode en mouvement » – jusqu’au 7 septembre 2025
L’exposition au Palais Galliera révèle l’évolution de la mode du XVIIIe siècle à nos jours. Elle explore le lien entre vêtements et mouvement corporel, en écho aux Jeux Olympiques 2024 à Paris. Les vêtements sportifs et quotidiens sont comparés, interrogeant la spécialisation du vêtement sportif, l’adaptation des tenues féminines et masculines, et l’essor du sportswear.
Elle met en évidence l’impact du corps sportif sur le design vestimentaire et les normes de beauté. Les costumes de bain, tenues cyclistes, tailleurs de footing et sneakers côtoient des pièces caractéristiques de trois siècles. Des prêts du Musée national du Sport, la Bibliothèque Forney, CHANEL, Emile Hermès, Sonia Rykiel et Yohji Yamamoto enrichissent l’exposition, illustrant l’évolution des vêtements sportifs à travers les époques.
Vous découvrirez la masculinisation du vêtement féminin, la libération du corps par l’activité physique et son impact sur les mentalités et les normes de beauté. Elle révèle comment les vêtements ont accompagné les changements sociétaux. Le dialogue entre vêtements sportifs et quotidiens révèle des liens surprenants et des évolutions audacieuses.
Le Palais Galliera offre une immersion dans le passé et le présent du vêtement sportif et de la mode, capturant les dynamiques sociales et culturelles ayant façonné ces designs. L’exposition novatrice montre comment les vêtements ont dépassé leur fonction utilitaire pour devenir des expressions artistiques et sociales, témoignant de l’évolution constante de notre relation avec le corps, le mouvement et la mode.
LA MODE EN MOUVEMENT : 3 ACCROCHAGES
. Accrochage 1 : du 16 juin 2023 au 15 mars 2024
. Accrochage 2 : du 20 avril 2024 au 5 janvier 2025
. Accrochage 3 : du 8 février au 7 septembre 2025
Palais Galliera – Musée de la Mode – 10 Avenue Pierre 1er de Serbie – 75016 Paris
« Les Couleurs de la Mode » – jusqu’au 15 mars 2024
Le musée de la mode met en avant une collection rare de près de cent photographies inédites des années 1920. Elles sont généralement conservées au Musée des Arts et Métiers. Ces clichés sont d’une nature exceptionnelle, car ce sont des autochromes. La couleur est rétablie grâce à des grains teintés, en utilisant une technique développée par les frères Lumière.
L’exposition intitulée « Les couleurs de la mode » présente ainsi une sélection d’une centaine d’images provenant de cette collection spéciale de photographies. Le fil conducteur de ces clichés est la mise en avant de la mode et du raffinement français entre 1921 et 1923. Cette période correspond au Salon du Goût Français, qui valorisait les industries artistiques françaises, notamment dans le domaine de la mode.
Ces photographies nous dévoilent les tenues, les styles, les coiffures et les accessoires considérés comme élégants à cette époque. L’exposition suscite l’interrogation par son thème, mais elle captive par sa mise en scène unique : les photographies sont éclairées par l’arrière, révélant ainsi les couleurs des autochromes et créant un effet de « vitraux de la mode ».
La qualité remarquable de ces images, malgré leur âge vénérable de plus d’un siècle, continue de surprendre et d’enchanter. À travers ces clichés, on se plonge comme dans les pages d’un magazine de mode d’antan, explorant toutes les tendances de l’époque, des vêtements aux sacs, des accessoires aux chaussures, incarnant le savoir-faire et le luxe français. De plus, la présence de certains articles vestimentaires et accessoires dans l’exposition permet des comparaisons captivantes entre les images et la réalité concrète.
Une très belle exposition à découvrir en même temps que La mode en mouvement !
Palais Galliera – Musée de la Mode – 10 Avenue Pierre 1er de Serbie – 75016 Paris
Expositions en Ile de France – 78
« Motifs d’artistes » – jusqu’au 14 janvier 2024
Le Musée de la Toile de Jouy présente une exposition inédite sur l’histoire du design textile depuis le 18e siècle. Cette exposition explore l’origine du métier de designer textile et le rôle des artistes dans la création de motifs, à travers six sections chrono-thématiques.
Dès la Renaissance en Europe, les artistes participent à la création d’objets textiles, mais c’est au Siècle des Lumières que l’activité d’ornementation prend de l’ampleur, notamment avec la Manufacture Oberkampf à Jouy-en-Josas. Les artistes collaborant avec l’industrie textile restent alors anonymes, mais au 19e siècle, l’artiste industriel émerge avec des ateliers spécialisés.
Au 20e siècle, des créateurs comme William Morris ou Koloman Moser s’affranchissent de cette vision, contrôlant toutes les étapes de la création. Des artistes modernes comme Derain et Picasso éditent leurs motifs, et des couturiers comme Sonia Rykiel développent leur propre univers artistique.
La Manufacture Oberkampf, active de 1760 à 1843, s’adapte aux évolutions artistiques et technologiques. Des artistes indépendants contribuent à son succès, mais leur anonymat persiste jusqu’au 20e siècle. Les motifs produits par la Manufacture Oberkampf ont forgé la réputation des toiles de Jouy.
Cette exposition rend hommage aux créateurs du design textile, en soulignant leur rôle dans l’évolution de l’industrie textile. En explorant l’histoire du design depuis le 18e siècle, le Musée de la Toile de Jouy ouvre une nouvelle série d’expositions dédiées au design textile.
Musée de la Toile de Jouy – 54, rue Charles de Gaulle – 78350 Jouy-en-Josas
Expositions dans le Nord de la France – 50, 62, 76
« Christian Dior, le Génie d’un Créateur » – jusqu’au 5 novembre 2023
Cette rétrospective retrace la vie du couturier-fondateur, à travers des lieux qui ont façonné son esprit visionnaire.
La Villa « Les Rhumbs » de Granville, ayant abrité Christian Dior, s’érige en musée dédié à sa vie et son œuvre depuis 1988. Ce lieu emblématique devient le berceau de son inspiration, de sa ville natale aux contrées lointaines. L’exposition, « Dior à Granville : Lieux de création, » retrace son parcours de Granville à l’Amérique, Paris et Londres, et vice versa. La Villa « Les Rhumbs » est un véritable témoignage, mêlant l’intime à l’universel.
À travers trois étapes distinctes, cette exposition révèle la créativité du couturier, influencé par son enfance granvillaise, jusqu’à l’expansion mondiale de l’empire Dior. Elle rassemble principalement des pièces du Musée Christian Dior, ainsi que des prêts du Musée d’art et d’histoire de Granville, entre autres.
Granville, source d’inspiration, façonne l’enfant Dior entre les festivités, les bains de mer et l’amour pour les fleurs. La prédiction d’une voyante marquera sa vie. La « révolution du New Look » bouleverse Paris après-guerre avec ses robes empreintes de luxe et de féminité. Dior élabore une esthétique de rêve, marquant ainsi l’industrie de la mode.
Christian Dior, visionnaire et homme d’affaires, réinvente la mode. En une décennie, il impose son style, développe des partenariats internationaux et adapte sa création aux cultures locales, comme en témoigne la robe « Mexico. » Les récentes acquisitions du musée illustrent cette dynamique, gérée par l’association « Présence de Christian Dior. » L’exposition offre un éclairage complet sur l’homme, l’artiste et l’entrepreneur, révélant son héritage durable et son influence indélébile.
Trois escales, réparties sur les trois niveaux de la villa, témoignent de la créativité du couturier, largement influencé par son enfance granvillaise, jusqu’à l’extension des frontières de l’empire commercial Dior dans le monde entier. Les œuvres exposées sont majoritairement issues du fonds du Musée Christian Dior, à l’exception de quelques prêts du Musée d’art et d’histoire de Granville, de la villa Montebello de Trouville-sur-Mer et du Musée des Beaux-Arts de Saint-Lô pour les objets relatifs au contexte historique, et de Dior Héritage pour des pièces contemporaines inspirées de la cité natale du couturier et de l’histoire familiale.
Musée Christian Dior – Villa Les Rhumbs, 1 rue d’Estouteville – 50400 Granville
« Yves Saint Laurent – Transparences » – jusqu’au 12 novembre 2023
En 2023, la Cité de la dentelle et de la mode et le Musée Yves Saint Laurent Paris célèbrent l’œuvre d’Yves Saint Laurent, à travers une exposition conjointe. Axée sur la transparence, cette collaboration inédite dévoile comment le créateur a révolutionné la représentation du corps féminin.
Plus de soixante modèles issus des collections de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent et de la Cité de la dentelle et de la mode illustrent le génie de Saint Laurent dans l’usage subtil des tissus transparents pour créer une féminité puissante et sensuelle. Accessoires, dessins, photographies et vidéos complètent le tableau, révélant l’évolution de son esthétique audacieuse.
L’exposition se déploiera en deux volets : d’abord à la Cité de la dentelle et de la mode à Calais, puis au Musée Yves Saint Laurent Paris début 2024. Yves Saint Laurent, le maître de l’élégance subversive, a redéfini la perception des corps féminins. Ses créations avant-gardistes des années 60, mêlant audace et modernité, ont laissé une empreinte indélébile sur la mode française.
Les femmes chez Yves Saint Laurent sont à la fois audacieuses et sensuelles. Jouant avec les codes du vestiaire masculin, elles dévoilent des parties du corps tout en laissant place à l’élégance. Les empiècements de tissus transparents, dentelles et tulles, mettent en valeur leur allure gracieuse. L’esthétique de Saint Laurent marie subtilement proportion et élégance, équilibrant les dévoilements avec une pointe d’impertinence.
Yves Saint Laurent parlait le langage des femmes. Il sculptait, superposait et drapait pour sublimer le dos, la taille, les jambes. Les ouvertures dans ses créations agissent comme des fenêtres sur leurs corps, évoquant une sensualité élégante. En redéfinissant la notion de transparence, Saint Laurent a laissé un héritage durable dans l’histoire de la mode, célébrant la féminité sous un nouveau jour.
Livre de l’exposition : À travers une soixantaine de modèles issus des collections de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent et de la Cité de la dentelle et de la mode, complétés d’accessoires, de dessins, de photographies et de vidéos, l’ouvrage démontre la manière dont Yves Saint Laurent a su utiliser les effets de transparence des tissus pour proposer une figure de femme nouvelle, puissante et sensuelle.
Cité de la dentelle et de la mode – 135, quai du Commerce – 62100 CALAIS
« S’habiller pour l’école » – jusqu’au 31 mars 2024
Chacun garde en sa mémoire d’écolier un souvenir lié au vêtement, qu’il s’agisse d’une obligation scolaire, du vestiaire sportif ou d’une aspiration à la mode. Témoin des premières expressions de soi, le vêtement de l’enfance et de l’adolescence résonne chez l’adulte avec une charge émotionnelle puissante.
L’exposition « S’habiller pour l’école » découle d’une recherche exhaustive. Elle sonde la relation de l’école avec le vêtement depuis les années 1880 jusqu’à aujourd’hui, explorant l’habit de l’élève et de l’enseignant ainsi que la place du vêtement dans l’éducation. Tout en se concentrant sur la France, elle établit des comparaisons, notamment avec le Royaume-Uni.
Structurée en trois volets distincts, l’exposition aborde :
- « Être écolier : les jeux de style et le vêtement entre école et foyer »
- « L’école s’en mêle : réglementation et rôles du vêtement »
- « Regards sur l’école : vêtement des enseignants et perception de l’élève »
L’exposition réunit près de 250 pièces, patrimoniales et modernes, allant de vêtements d’époque à des reportages télévisés, créant ainsi un récit captivant.
« S’habiller pour l’école » intègre le monde actuel en collaborant avec des acteurs scolaires et de la mode enfantine. Des projets de recherche en design, impliquant le Studio Abi et Maja Nygren, font naître des initiatives. L’industrie s’engage avec des marques telles que Petit Bateau et Kickers. Les élèves du BTS Métiers de la mode – vêtement du lycée Elisa-Lemonnier ont conçu des modèles pour les écoliers, tandis que les étudiants de l’Ensaama – Olivier-de-Serre ont exploré le vêtement scolaire.
Cette exposition offre une réflexion sur le vêtement scolaire, tissant des liens entre héritage et créativité contemporaine.
Munaé – Musée National de l’Education – Maison des Quatre Fils Aymon – 185, rue Eau-de-Robec – 76000 Rouen
Expositions dans l’Est de la France – 54
« Collectionner la Mode, de la malle au Musée (1750-1950) » – jusqu’au 24 septembre 2023
Cette immersion dans l’histoire de la mode française et du vêtement célèbre la remarquable collection d’Eric Girardon et Gilles Labrosse. Leur collection exceptionnelle, dispersée à travers le monde depuis 2020, est partiellement réunie dans cette exposition grâce aux prêts généreux de collectionneurs privés et à la contribution iconographique de prestigieux musées.
Cette exploration chronologique (1840-1970) vous propose un véritable « Défilé de mode », mettant en scène une sélection de tenues féminines. Ces vêtements révèlent les mœurs des différentes classes sociales à Paris et en Province. Cette frise chronologique témoigne de l’évolution des formes, courants de mode, matériaux et innovations propres à chaque époque.
Cette collection rare comptait de précieux trésors issus de grandes familles aristocratiques et de la Haute Couture parisienne. Des pièces prestigieuses telles que les casaquins et mules de la Comtesse du Barry ou une robe à transformation de la Reine Amélie du Portugal. Les grandes maisons de couture, passées et présentes, sont représentées par : Lanvin, la Maison Roger, la Maison Vignon, Madame Laferrière.
L’exposition plonge également dans les coulisses méconnues d’une exposition de costumes. Elle dévoile l’art du mannequinage respectueux des pièces et de leur préservation. Les modèles d’époque, des jupons aux crinolines en passant par les paniers et les rembourrages, révèlent les subtilités utilisées pour sculpter la silhouette.
CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Préface de Christian Lacroix. Introduction de Françoise Tétard-Vittu. Ouvrage richement illustré évoquant la collection « La Mode retrouvée » d’Éric Girardon et Gilles Labrosse. Panorama de + 200 ans de mode. Regard sur les techniques de conservation, de restauration et de mise en exposition.
Abbaye des Prémontrés – 9 rue Saint-Martin – 54700 Pont-à-Mousson
Expositions dans le Sud – 13, 31, 84
« Fashion Folklore, Couture traditionnelle et Haute Couture » jusqu’au 6 novembre 2023
Le Mucem invite à découvrir les liens fascinants entre culture populaire et création artistique dans le monde de la mode. L’exposition met en lumière cette relation à travers une riche sélection de 300 pièces provenant de collections françaises et étrangères. Elles viennent également de maisons renommées : Valentino, Hermès, Schiaparelli, Jacquemus. Des Musées prestigieux ont prêté leurs oeuvres : Le Palais Galliera, le MAD Paris et le Musée
YSL.
Le dialogue entre le costume traditionnel et la haute couture, rarement exploré, se dévoile ici dans toute sa richesse. Les créateurs de Haute Couture ont souvent puisé leur inspiration dans les vestiaires traditionnels régionaux et nationaux. Des blouses roumaines qui ont influencé YSL aux savoir-faire textiles japonais de Kenzo, ces connexions reposent sur des contradictions apparentes. Le costume traditionnel, symbole de permanence et d’identité, s’unit avec la haute couture, éphémère et en constante évolution. Elle est portée par des créateurs uniques.
L’exposition retrace ces dialogues depuis l’émergence de la haute couture en tant que secteur professionnel à la fin du XIX.
Les trésors de l’exposition sont les collections textiles du Mucem. Elles sont associées aux précieuses archives iconographiques sur les costumes et leurs représentations. Ces pièces dialoguent avec les créations de haute couture, témoignant des liens étroits qui ont façonné l’histoire de la mode.
L’exposition offre ainsi une réflexion contemporaine sur les costumes, créant un dialogue fructueux entre héritage et modernité.
Mucem – 7 promenade Robert Laffont (esplanade du J4) – 13002 Marseille
« Haute Voltige, oeuvres en Plumes de Maxime Leroy » jusqu’au 12 novembre 2023
Cette exposition marque la réouverture du musée après des travaux. Il célèbre la première rétrospective nationale de cet artisan d’art exceptionnel. Présentation de créations uniques, réalisées pour l’occasion, et des prêts des maisons telles que Dior, Jean Paul Gaultier et Hermès.
Ayant fait ses armes au Moulin Rouge, Maxime Leroy excelle en tant qu’artisan d’art plumassier. Il gagne une notoriété dans le luxe et la haute couture grâce à son savoir-faire et à sa créativité. Fondateur de l’Atelier de plumasserie M.Marceau, il continue de tracer son propre chemin en tant que créateur indépendant. Son influence s’étend au-delà de la mode… Elle touche l’art, la photographie, le cinéma et le design, où sa signature contemporaine unique est largement reconnue.
Les créations de Maxime Leroy englobent une variété impressionnante, s’étendant des vêtements aux arts décoratifs. Sa maîtrise de la plume lui permet d’explorer sans limites et d’exploiter toutes les potentialités plastiques pour sublimer ce matériau.
En parallèle aux œuvres de Maxime Leroy, le musée Paul Dupuy présente également deux créations exceptionnelles :
- Vibrisses du duo d’artistes Scenocosme : Grégory Lasserre & Anaïs met den Ancxt. Une installation interactive sonore, lumineuse et immersive, composée d’une très grande quantité de plumes,
- ainsi que Nid du sculpteur Francis Benincà.
En tant que musée des Arts Décoratifs, le musée Paul-Dupuy a l’ambition de faire découvrir les plus remarquables créateurs contemporains. Ceux qui perpétuent des savoir-faire ancestraux oubliés et les revivifient en les ancrant dans le goût actuel.
Résidences photographiques
Parallèlement, une exposition de photographies sera présentée dans l’espace du MATOU. Il s’agit d’une sélection de clichés réalisés par Rip Hopkins et Julien Magre.
Musée des Arts Précieux Paul-Dupuy – 13, rue de la Pleau – 31000 Toulouse
« Christian Lacroix habille Peer Gynt pour la Comédie-Française » jusqu’au 1er novembre 2023
Dans une collaboration exceptionnelle avec la Comédie-Française! SCAD FASH expose les créations de costumes pour le théâtre conçues par le célèbre couturier français Christian Lacroix.
Cette exposition célèbre la collaboration prolifique entre Lacroix et la Comédie-Française (depuis 1990’s). La Comédie-Française, fondée au XVIIe siècle par Louis XIV, est l’une des compagnies de théâtre les plus anciennes au monde. Lacroix a réimaginé les personnages de la pièce « Peer Gynt » dans son style caractéristique. Il a créé 40 costumes présentés au SCAD FASH Lacoste qui fusionnent son esthétique unique avec l’épopée envoûtante d’Ibsen.
Cette exposition vous transporte dans l’univers fantasque de la pièce applaudie d’Henrik Ibsen. Les somptueux costumes de la production spectaculaire de la prestigieuse compagnie de théâtre, sont mis en lumière.
Lacroix est reconnu comme l’un des créateurs les plus excentriques de l’histoire. Son travail, caractérisé par des couleurs exubérantes et des détails opulents, incarne l’élégance raffinée. Il s’étend des podiums aux scènes prestigieuses telles que l’Opéra Garnier, le Metropolitan Opera et l’American Ballet Theatre.
SCAD FASH – Rue Basse – 84480 Lacoste
Dites-moi, en commentaires, quelle exposition allez-vous voir cet été ?
Moi j’ai choisi d’aller découvrir les expositions du Palais Galliera avec ma fille en y ajoutant un atelier.
